Gilis Jean-Louis-Paul-Marie Antoine étudie la médecine à Montpellier, s’affirmant rapidement comme un passionné d’anatomie. On le voit nommé aide d’anatomie le 3 décembre 1879, interne le 26 mars 1881, prosecteur le 19 novembre 1883, chef de travaux d’anatomie le 17 juillet 1884 docteur le 5 novembre 1884. Reçu au concours d’agrégation le 1er septembre 1886 dans la section d’anatomie. Il a enseigné en même temps à l’École régionale des Beaux-Arts avec laquelle le laboratoire était en constante relation et dont seront réalisés à la gouache par les élèves de cette école et sous son autorité 200 planches anatomiques d’après des dissections personnelles (ces planches sont déposées au laboratoire). On lui doit un grand nombre de publications qui touchent à l’anatomie régionale, à l’anatomie plastique, à la tératologie et surtout à l’embryologie, ce qui l’amena à émettre des idées générales sur les sciences. On lui doit quelques biographies (Pecquet, Paulet, Bimar). Ce sont néanmoins ses recherches sur la moelle épinière (1895), son traité d’embryologie paru en 1887 et 1891 et, peu avant sa mort, son anatomie des centres nerveux et sympathiques (1927) qui marqueront son passage dans cette chaire
Source : Musée d'anatomie de Montpellier